Questions / réponses

Buxerolles naturellement

Au fil de nos rencontres, des questions reviennent régulièrement. Nous y répondront tout au long de la campagne avec précision et franchise.

Quel est votre état d’esprit ?

Il y a une forte volonté de changement. En politique, il n’y a pas de succession. Personne n’a gagné ou perdu d’avance.

Gérald Blanchard, notre tête de liste, travaille beaucoup pour la commune depuis 6 ans en étant très présent sur le terrain. Vous avez appris à le connaître. Il maîtrise les dossiers communaux et les enjeux. Il est le seul candidat tête de liste à être conseiller communautaire. Il connait parfaitement le fonctionnement de Grand Poitiers. C’est un atout pour faire peser Buxerolles dans la communauté urbaine.

Ce qui compte le plus pour nous, c’est de proposer une vision d’avenir avec des projets ambitieux mais réalistes. Chaque projet est étudié par des groupes de travail avec des avis d’experts, le tout est enrichi avec nos rencontres de terrain. Nous serons en mesure de présenter un programme chiffré et argumenté, loin des clivages politiques traditionnels.
Buxerolles le mérite !

Par quel parti politique êtes-vous soutenu ?

Aucun. Les autres candidats en revanche le sont tous. Pour ce qui nous concerne, nous avons fait le choix de présenter une liste sans étiquette politique composée de Buxerolloises et de Buxerollois qui vous ressemblent avec chacun ses sensibilités (hors idées extrêmes) et ses compétences. Nous avons comme seul point commun, l’envie de nous engager pour Buxerolles.

Que pensez-vous de l’idée avancée par certains de créer un 3e groupe scolaire ?

Aujourd’hui les effectifs de nos écoles baissent. Dans cette proposition, aucun lieu n’est avancé. Autre interrogation : la commune a-t-elle les moyens financiers d’assumer un troisième groupe scolaire ? Elle a déjà du mal à entretenir correctement les 2 existants.

À court et moyen terme, il nous semblerait plutôt utile de concentrer nos efforts sur la rénovation du bâtiment A de l’école Jean-Marie Paratte au Planty et la reconstruction complète de l’école Simone Veil au bourg en anticipant les besoins futurs. Il y a urgence. Ce seront nos priorités. Les bâtiments modulaires (Algeco) par exemple – récemment achetés – n’offrent pas des conditions acceptables pour nos enfants, les enseignants et les agents municipaux.


Quel est votre regard sur le projet de théâtre de verdure en plein air proposé par l’un des autres candidats ?


L’idée est intéressante sur le papier mais l’envisager sur le site du parc de la Carrière est impossible.

Question simple : où se gareront les spectateurs ? Des spectacles ont été organisés à la fin des années 90 sur le site, posant des soucis techniques et organisationnels importants, sans compter la nécessité de sécuriser le lieu pour protéger le matériel éventuel (sonorisation, éclairage…).


Globalement, cela représenterait un investissement important, lourd financièrement pour la commune, avec finalement peu d’utilisations.
C’est un peu comme de vouloir agrandir Valvert pour en faire une salle de 250 / 300 personnes – sans parking facilement accessible, le tout étant techniquement et financièrement irréalisable. Imaginez plutôt : Il faudrait un espace disponible quasiment aussi grand que celui de la salle des Castors !

Pour maintenir la commune au-dessus des 10 000 habitants, vous préconisez la densification des dents creuses. Expliquez-nous.

En urbanisme, « dent creuse » est un terme utilisé pour décrire un espace non construit entouré de parcelles bâties.

Le programme local de l’habitat qui fixe les orientations en matière de constructions prévoit que la densification des dents creuses pourrait permettre la construction de plus de 100 logements (chiffre un peu sous-estimé selon nous) entre 2020 et 2024. Si l’on y ajoute l’extension de la résidence Ravel et le front bâti Cœur de Ville (à la place des maisons castors dont la destruction est programmée par la majorité), c’est un potentiel de plus de 150 logements.

Nous pensons que sans toucher aux terres agricoles et aux espaces naturels, il est aussi possible de construire sur certaines zones du Pas-de-Saint-Jacques. En conséquence, les 250 habitations prévues aux abords de la ferme par le candidat du Parti Socialiste ne sont pas utiles.

Etes-vous à l’origine du projet de potager municipal bio ?

Oui, nous étions en effet les premiers à annoncer le projet fin novembre lors d’une conférence de presse. Il a été repris par d’autres. C’est signe que c’est une bonne idée !

C’est un projet environnemental pertinent et innovant. Le terrain d’un hectare pour débuter la première année (agrandissement possible ensuite) est déjà identifié en ce qui nous concerne, ce qui n’est a priori pas le cas chez nos concurrents.

Cela permettrait de produire des légumes en priorité pour les écoles, en circuit court.

Une ville de taille équivalente à Buxerolles – Mouans-Sartoux – a développé un projet de ce type qui permet à la commune d’être en autosuffisance à 85 % (3 à 4 hectares nécessaires déjà identifiés)

7 janvier 2020 à 22h49 - Buxerolles, naturellement